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Notice d'autorité
Sylvie Vohl et Normand Julien
Famille

Adrien Vohl est forgeron de formation. Il est né le 22 août 1900 à Saint-Alban. Il est marié à Yvonne L’Écuyer de Lac-aux-Sables le 30 juillet 1924. Il s’établit à Saint-Marc-des-Carrières en 1924 où il ouvrit sa boutique de forge sur la rue Saint-Gilbert. En 1927, il fit construire sa maison de style Second-Empire juste en face de sa forge. La maison est encore aujourd’hui dans la famille et debout.

En 1932-1933, Adrien agrandit et transforma sa boutique de forge en un atelier d’usinage mécanique. Dans les années 1950, suite au succès incontesté de sa souffleuse à neige « F4Dion », il ajouta une usine de fabrication de souffleuse à neige. En 1960, il ajouta une ferronnerie. Comme son père, Fortunat Vohl, il est amateur de chevaux de courses. Il fut très actif surtout dans les années 1930-1950 autant à Saint-Marc-des-Carrières qu’à Trois-Rivières et Québec. Philanthrope auprès des jeunes sportifs de sa municipalité, il demeura très actif jusqu’à son décès le 15 novembre 1970. L’entreprise fondée par Adrien Vohl est encore existante et demeure après plus de cent ans la possession de la famille.

Son père Fortunat Vohl et sa mère Clara Gauthier sont aussi très représentés dans le fonds d’archives. Fortunat est né le 17 novembre 1869 et il s’est marié avec Clara Gauthier, qui était institutrice, le 10 juin 1895 à Saint-Alban. Il a été pendant 15 ans navigateurs sur le fleuve Saint-Laurent. Puis, il est devenu tailleur de pierre. Il dirigea même le syndicat de tailleurs à Saint-Marc-des-Carrières. Il a travaillé un peu partout au Québec : piliers du pont de Québec, des édifices publics de Québec, Montréal et Trois-Rivières. Il a même travaillé sur la cathédrale de Saint-Boniface au Manitoba. Malgré sa retraite, il accepta d’être contremaître lors de la construction de la Basilique de Saint-Anne-de-Beaupré. Sa passion est la course de chevaux où deux de ses chevaux sont devenus champions du monde lors de l’Exposition provinciale de Québec dans les années 1930-1940 : LauraG et LauraVolo.

Diktus
Contes
François Deveault
Personne

M. Deveault est originaire des Écureuils. Il est une personne source dans la sélection des contes provenant de Portneuf.

Sans titre

Classement alphabétique

Collectivité · circa 1970-2012

Le Mouvement des Femmes Chrétiennes de Cap-Santé s’est formé dans les années 1970. Il est demeuré actif jusqu’en 2012. En 1978, Prescile Piché, née Langlais, devient présidente du Mouvement et le restera (à l’exception d’une courte période) jusqu’à ce que Louise Nadeau accepte de tenir ce rôle en 2004. À la fin des années 1970, l’organisation compte presque 100 membres, mais ce nombre diminuera progressivement jusqu’à ce qu’il ne reste plus que 12 membre lors de la dissolution du Mouvement en 2012. Plusieurs fois par année, des réunions étaient tenues durant lesquelles les membres faisaient le compte-rendu de leurs projets, effectuaient des activités thématiques, des chants, des ateliers et des réflexions sur différents sujets. Le Mouvement organisait des activités pour la communauté, parfois avec l’objectif d’amasser des fonds, notamment des soupers de Noël, des fêtes des Jubilaires, des visites chez les personnes âgées, des soirées dansantes, etc. Plus largement, le mouvement des femmes chrétiennes, né au Québec en 1966, est un mouvement catholique qui «  vise à promouvoir l’engagement politique de la femme chrétienne ».

En 2012, faute de relève, l’organisation se dissout et les membres restants sont encouragés à se joindre au Mouvement des Femmes Chrétiennes de Donnacona.

Gilles Després

Le Musée de Grondines débute ses activités en 1971 et procède à des fouilles archéologiques sur les sites de la vieille église, de l’ancien presbytère, ainsi qu’à la maison d’Eustache Grondines. Plusieurs pièces ont été trouvées, celles-ci ont été exposées au Musée de Grondines après sa construction en 1972. Le Musée organisa aussi de nombreuses expositions et activités socio-culturelles.

Au cours d’un projet « perspective – jeunesse », réalisé en 1971-1972, on procéda au dépouillement de tous les vieux documents des résidents de Grondines. Le résultat étant la publication d’un index alphabétique des noms de toutes les personnes impliquées dans l’histoire de cette municipalité, donnant la référence des différents contrats notariés qu’ont effectués les résidents de Grondines au cours de son histoire.

En 1973, le Musée dispose d’un Muséobus qui visite les paroisses de la région, les terrains de camping, etc. Le Muséobus est un instrument d’animation culturelle et de diffusion d’information d’ordre historique, folklorique et archéologique visant à susciter une prise de conscience des richesses historiques de la région de Portneuf.

Plusieurs expositions sont présentées au Musée de Grondines. En 1975, l’année internationale de la femme, le Musée réalise une exposition sur « La femme en milieu rural » . On y expose les problèmes de la femme en milieu rural en illustrant la vie quotidienne de ces femmes.

En 1976, le Musée de Grondines éprouve des difficultés financières. Les subventions du gouvernement provincial, ainsi que celles du gouvernement fédéral ont été réduites. Malgré ces difficultés, le Musée poursuit ses activités jusqu’en 1980.