Fondée en 1976, la Société historique de Portneuf avait pour but de promouvoir l’histoire de la région, de préserver et mettre en valeur le patrimoine et de favoriser un développement économique compatible avec les traits historiques et culturels de la région.
A la fin de l’année 1975, la Corporation du moulin Octave Gariépy est créée à la suite d’une campagne de sensibilisation menée par la Société du Vieux Presbytère de Deschambault (fondée en 1970), pour la sauvegarde du grand moulin banal à savoir : le Moulin de la Chevrotière situé dans la municipalité de Deschambault. Le Moulin fut classé monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Gouvernement du Québec (MAC) à la fin de l’année 1975 soit en même temps que voit le jour la Corporation qui voulait protéger ce bâtiment patrimonial unique. Cette organisation à but non lucratif prit en 1978 le nom de la Corporation du Moulin de la Chevrotière (CMC). A cette occasion, vint s’ajouter aux objectifs de familiariser la population aux bâtiments historiques et aux arts et métiers traditionnels, ceux de protéger les environnements des moulins et de donner de la formation dans le domaine des arts et métiers traditionnels associés à l’habitation. Furent donc aussi inscrit aux lettres patentes supplémentaires la volonté d’agir comme maître d’œuvre et entrepreneur général dans le projet de restauration des bâtiments. Les biens historiques du site de la Chevrotière ont été acquis et restaurés grâce aux subventions du Gouvernement du Québec. La propriété de ces biens a été léguée à la Municipalité de Deschambault et la gestion a été confiée à la CMC.
L’important projet de restauration, de conservation et de mise en valeur des moulins situés dans l’anse constituée par l’ancien chemin du Roy et la route 138 à l’extrémité ouest de la municipalité de Deschambault, se réalisa de 1978 à 1982. Le Moulin de la Chevrotière (1802) ainsi que la Forge (1767) située à proximité sont des bâtiments qui témoignent de l’époque seigneuriale. Le Moulin et la Forge furent restaurés grâce à de généreuses subventions du ministère des affaires culturelles du Québec (MAC) respectivement en 1978 et 1982. De la formation en restauration a été donnée pendant toute la durée des travaux. Au début des années 1980, la CMC dispensa de la formation pour les métiers du bois et de la forge. En collaboration avec la commission scolaire régionale Tardivel (comté de Portneuf), la formation se structure et des cours en menuiserie de restauration et de ferronnerie d’art firent leur apparition à la carte des enseignements de niveau secondaire. En 1985, une nouvelle politique de formation des artisans fut votée et l’implantation d’une nouvelle structure nationale pour la formation des artisans fut confiée à des agents culturels œuvrant sous l’autorité des deux centres désignés pour desservir le territoire, soit le Collège de Limoilou (Cégep de la région de Québec) et le Cégep du Vieux Montréal.
Déjà en 1985, les bâtiments et les équipements à Deschambault ne suffisaient plus à la demande. La même année du lancement de la nouvelle politique nationale, le MAC reconnu le Collège de Limoilou et ses agents culturels le besoin de construire à proximité des ateliers du Moulin de la Chevrotière un nouveau centre de formation pour les métiers du bois.
Une école atelier hautement perfectionnée fut donc construite en 1986 pour y dispenser des cours en ébénisterie et en formation des métiers d’art de niveau collégial (DEC en métiers d’arts) à Deschambault. Le nouveau bâtiment érigé à proximité du Moulin fut officiellement annoncé par le MAC le 10 septembre 1985. Le MAC accorda une subvention de 508 800$ à la CMC dans le cadre de son programme d’aide aux équipements culturels pour la construction de l’école qui devient opérationnelle en 1987. La CMC devenait donc un lieu qui dispensait un enseignement collégial spécialisé et également un lieu de recherche et d’animation sur les métiers d’arts.
L’accréditation en 1985 de la CMC comme école atelier en métiers d’art par le Centre de formation et de consultation en métiers d’art (CFCMA), filiale du Collège de Limoilou spécialement créée par la nouvelle politique de formation des artisans, donna accès à un programme du MAC pour le financement de ses opérations (versement annuel de 75 000$).
L’implantation du plan national de formation des artisans de niveau technique et collégial força la CMC à couper les liens avec la Commission scolaire régionale Tardivel qui gérait des formations de niveau secondaire. Prise dans un nouveau contexte administratif et pédagogique qui semblait favoriser la centralisation dans les grands centres comme Québec, la CMC connu ses premières difficultés. La clientèle régulière tarda à s’inscrire et c’est au début de l’année 1989 que s’annonçait un cours régulier de formation initiale en ébénisterie. À quelques jours du démarrage de la session, une offre de sous-traitance de la formation fut présentée à la CMC avec la condition qu’elle fut prescrite à Québec. La CMC n’avait pas d’autres choix que d’accepter cette sous-traitance a Québec (a l’école Wilbrod-Bhérer) même si elle impliquait l’apport de ressources supplémentaires.
Néanmoins, pendant cette période, la CMC offrait un accès à une main-d’œuvre qualifiée en menuiserie de restauration et en ferronnerie d’art (forge), une formation et un perfectionnement de la main-d’œuvre, un centre de référence et documentation, un forum entre gens de métiers pour la promotion des métiers et la conservation du patrimoine mobilier et immobilier.
De plus, malgré le contexte des plus difficiles qu’impliquent les exigences du CFCMA, la CMC s’engage à l’été 1990, à appliquer un plan de redressement grâce aux contributions de Emploi et Immigration Canada (EIC) pour la formation de la main-d’œuvre et au MAC qui maintient sa contribution au financement d’école atelier. Ainsi, en plus d’assumer son mandat de prescrite et gérer les deux premières années du programme collégial de formation professionnelle en ébénisterie au programme de DES en métiers d’art dont Québec, la CMC pu maintenir son implication dans la protection du site de La Chevrotiere menacé par un projet de développement résidentiel sans réglementation municipale adéquate. De plus, elle s’affirma comme gestionnaire efficace des bâtiments, et profita de toutes les opportunités financières pour prescrire deux cours de perfectionnement aux artisans. La CMC prit également la décision de déménager son centre administratif a l’école d’ébénisterie et de développer sa compréhension de l’histoire du site par l’investissement dans la recherche. Aussi, elle continua d’assumer l’accueil touristique estival par une exposition originale. Les visiteurs ont accès a la forge et a des salles d’expositions dans le grand moulin. Les thèmes des expositions variaient selon les activités de la CMC et celles des autres occupants du moulin. Enfin, elle intégra l’informatique à la plupart de ses systèmes de gestion, renforça la participation des spécialistes du métier au conseil d’administration et administra l’entreprise avec une rigueur et une transparence sans précédent.
A l’été 1991, la CMC était prête à acquiescer à nouveau aux attentes du Collège de Limoilou et à implanter à Québec une organisation permanente pour assumer la sous-traitance des trois années du programme, conservant à Deschambault les mandats de recherche et d’animation dans les métiers. Mais le CFCMA et le Collège de Limoilou mirent fin à l’accréditation de l’école atelier de la CMC. Comme subvention d’adieu, le MAC livra à la CMC la somme de 40 000$ pour le fonctionnement de l’entreprise avec la consigne de réorienter ses activités. Les subventions récurrentes de 75 000$ du MAC pour les écoles ateliers accréditées cessèrent de parvenir à la CMC qui perdit donc ses contrats de formation en ébénisterie.
Entre temps, la location des locaux par l’administration de l’aluminerie Lauralco, nouvellement implantée dans la Municipalité de Deschambault, permis à la CMC de subsister pendant près de deux ans. La compagnie Lauralco resta à la CMC de juillet 1990 à mai 1992.
Mais à la suite d’un colloque tenu en mars 1992, l’avenir de la CMC semblait encore très incertain. C’est dans cette optique que son directeur général de l’époque, M. Pierre Leclerc, convia la Municipalité de Deschambault, le MAC, les représentants politiques des deux gouvernements (fédéral et provincial), les organismes régionaux en matière de tourisme, de culture, de patrimoine et d’éducation, quelques organismes locaux et les membres de la CMC à cet important colloque dont l’objectif était de faire ressortir les attentes du milieu et les implications respectives des bénéficiaires du site de La Chevrotière.
Plusieurs idées ont été émises au colloque d’orientation de mars, dont celle de transformer le Moulin en centre culturel pour l’ouest du comté. La volonté des dirigeants de la CMC, était que le Moulin conserve son statut de centre de transmission des savoirs traditionnels, d’animation du patrimoine et de la culture. Donc, de mieux utiliser et exploiter les biens patrimoniaux de l’ensemble du site de La Chevrotière.
En août 1992, malgré la tenue du colloque, la descente aux enfers se poursuivit pour les administrateurs de la CMC acculée à la fermeture. Une demande de subvention de 102 000$ présentée au MAC s’avéra négative. Le MAC avait investi à lui seul deux millions de dollars depuis la rénovation de l’édifice en 1978. La CMC se retrouvait gestionnaire de tout un ensemble de bâtiments dont l’occupation était plutôt incertaine. Seule la contribution locative de la Commission scolaire régionale Tardivel pour son occupation des combles du Moulin au début de l’année 1992 amenait de faibles revenus à la CMC. La CMC était donc dans une situation des plus précaires et devait prendre tous les moyens pour démarrer une autre phase de son histoire.
Puis la CMC devient en 1997-1998 l’Association du patrimoine de Deschambault. Le Gouvernement accepte de financer (vers 1996-1997) un seul organisme de patrimoine par municipalité et la Société du vieux presbytère de Deschambault et la CMC se fusionnent (1997-1998) et deviennent l’Association du Patrimoine de Deschambault et cette dernière gère donc le site du Moulin et le vieux presbytère.
Information non disponible.
Cueillette d'information sur Madame Jacquelines Faucher-Asselin en cours.
Odile Pelletier œuvre dans le milieu culturel local et régional depuis 1980. Résidente de Saint-Raymond, enseignante retraitée de l'École secondaire Louis-Jobin.
Participante à la Revengeance des duchesses.
Prix du patrimoine; engagement culturel en 2017.
Candidate dans Portneuf aux élections 2018 pour Québec solidaire. Elle fait équipe avec Artefact Urbain aux productions Jeanne Culture.
Famille Chalifour originaire de Saint-Alban. Jean-Paul Chalifour et Lucille Trottier sont les grands-parents de madame Audrey Trottier. Lise Chalifour de Saint-Alban mariée à André Trottier de Saint-Thuribe sont les parents de Audrey Trottier résidente de Saint-Ubalde.
Monsieur Serge Douville est natif de Saint-Marc-des-Carrières. La cueillette de données biographiques supplémentaires est en cours.
À partir des années 1960, Eddy Campagna s’engage activement dans le domaine social. En 1968, il participe à la fondation du Domaine du Souvenir à Donnacona et du Foyer Saint-Jean à Saint-Raymond, deux établissements dédiés à l’hébergement des personnes âgées. Pendant de nombreuses années, il assume la direction générale du Centre d’accueil de Saint-Raymond (Foyer Saint-Jean).
En 1971, Eddy Campagna a participé à un programme de camp pour personnes âgées à Rivière-à-Pierre. Ce projet visait à mesurer les effets de la vie de groupe, sans prise de médication. L’entreprise a été reproduite l’année suivante et un reportage de Radio-Canada aurait été produit à cette occasion.
De 1990 jusqu’à sa retraite en 1996, il occupe le poste de directeur général adjoint au Centre de services sociaux de Portneuf.
Monsieur André Laganière, de Grondines, né le 27 septembre 1885, exerce son mandat de militaire durant la Première guerre mondiale. Il est le fils de Félix Laganière, navigateur, et de Thaïs Trottier. Il est demeuré célibataire, seul dans sa maison du 275, 2e rang Ouest, secteur Grondines. Il est décédé subitement le 23 février 1944, à 58 ans, en pelletant la neige à son domicile.
Peu d'informations sur mademoiselle Hélène Dussault qui a colligé ces chroniques des Écureuils. Des recueils de cette collection, ayant appartenus à Come Dussault et Jean-Baptiste, donnent une piste sur madame Hélène-Adelina Dussault; né le 19 juin 1893, Come Dussault, père, né le 1er décembre 1855, fils de Jean-Bastiste Dussault, tous trois originaires de Saint-Jean-Baptiste-des-Écureuils. Une confirmation s'impose.
Monsieur Claude Frenette est né à Donnacona le 4 février 1954. Il a œuvré plus de 34 ans dans l’industrie des pâtes et papiers. Il est collectionneur.
Homme rassembleur, engagé socialement et fervent de sport, il recueille avec passion les photos relatant les faits historiques et marquants de sa ville. Les thèmes qui nourrissent sa collection depuis plus de 20 ans sont la vie religieuse, la guerre, les sports, les lieux d’enseignement, les familles et, plus particulièrement, le moteur économique de sa ville, soit l’industrie des pâtes et papiers. Celle-ci regroupe des photos, encadrements et pièces d’archives. Partenaire du Club Patrimoine et musique de Donnacona, il collabore à mettre en valeur le patrimoine culturel et social.
(source : calendrier 2015, spécial 100e Donnacona)