Le 26 août 1945 est formé le Conseil des Chevaliers de Colomb de Saint-Casimir. Leur mission est de bâtir la foi chrétienne par la charité et les actions communautaires. Ils fournissent aussi une assurance collective, permettant d’aider ‘’la veuve et l’orphelin’’. Il s’agit d’une société de bienfaisance, catholique (mais non rattaché à la structure juridique de l’église) et fraternelle. Les membres dont des laïcs catholiques qui s’appellent des chevaliers. Seuls les hommes sont admis, et c’est un mouvement dit ‘’semi-secret’’. L’édifice des Chevaliers de Colomb est construit en 1947 et 1948 dans le noyau villageois de Saint-Casimir au 405 rue Tessier Est. Il s’agit d’un lieu de rassemblement important pour Saint-Casimir en tant que salle de théâtre, salle de cinéma, allé de quille et salle de danse. Les membres de l’association peuvent ainsi y tenir leurs réunions et des activités organisées par les jeunes peuvent aussi prendre lieu. Le conseil est fermé et dissolu le 20 mars 2013, faute de relève. À la dissolution de leur Conseil, les Chevaliers de Colomb de Saint-Casimir ont été rapatriés par le Conseil des Chevaliers de Colomb de Portneuf.
Fondée dans les années 1980 par Christian Denis, la corporation des Amis du Moulin de Grondines a pour mission de valoriser le patrimoine bâti de la municipalité de Deschambault-Grondines, plus précisément le moulin à vent. https://www.courrierdeportneuf.com/2014/03/30/christian-denis-le-patrimoine-avant-lhomme/ Partage d’enquêtes, d’ouvrages et de documentations sur l’édifice, le but de l’association est de promouvoir ce bijou du temps de la Nouvelle-France.
Charles Marcotte, né le 26 février 1599 et décédé le 9 octobre 1678, eu 5 enfants : Robert, François, Nicolas (né le 23 novembre 1642), Jacques (né le 7 octobre 1644) et Marie. Ils habitaient en France. Toutefois, Nicolas et Jacques décidèrent de venir s’établir en Nouvelle-France, à l’âge de 25 et de 23 ans.
Nicholas se maria à Martine Tavrey, fille du Roy, le 14 septembre 1670 à Québec. Ils eurent 6 enfants. Jacques se maria à Isabelle Salé (nommée aussi Élizabeth), fille du Roy elle aussi, le 9 septembre 1670 au Québec, dans un lieu indéterminé. Ils eurent 13 enfants. Ils vécurent au 778 rte 138 à Cap-Santé, dans ce qui est appelé aujourd’hui la maison Boivin. Jacques et Isabelle décédèrent à Cap-Santé. Quelques-uns de leurs enfants s’installèrent dans les environs de Cap-Santé, et transmirent leur maison de génération en génération, si bien que certaines des maisons sont encore aujourd’hui habitées par des descendants de Jacques Marcotte à Portneuf et à Cap-Santé.
L’Association des Familles Marcotte a été enregistré le 2 février 2007. Elle est située au 290 rue Rivard à Saint-Basile. Leur mandat consiste à rassembler le plus d’informations possibles sur les familles Marcotte d’Amérique. Ils organisent de plus des réunions, des conférences et des activités sociales. Ils ont célébré le tricentenaire de l’arriver des premiers Marcotte en 1967. Ils ont aussi fêté le 350e anniversaire des Marcotte en 2017. L’Association des Familles Marcotte a aussi un journal qui est encore aujourd’hui publié, Les Marcotteries. Leur but est de commémorer les racines Marcotte et de créer l’arbre généalogique le plus précis possible, le plus loin possible, et permettent l’échange d’histoire et de connaissance sur la famille. Sources : http://www.famillesmarcotte.com/index.html https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Marcotte_Jacques&pid=5310 http://www.quebecentreprises.com/association-des-familles-marcotte-inc-8d1l/ https://www.nosorigines.qc.ca/GenealogieQuebec.aspx?genealogie=Sale_Isabelle&pid=5311
Le Club de l’âge d’or La Sérénité de Saint-Marc-des-Carrières est enregistré à la FADOQ le 19 novembre 1976. Il est situé au 1576 av. Principale, à Saint-Marc-des-Carrières. Ils organisent des bingos, des soirées de danse et des soupers communautaires.
La Société d'histoire et de généalogie de Saint-Casimir (SHGSC) http://shgsc.ca/ est un organisme à but non lucratif dont le but est la recherche et le partage de l’histoire de Saint-Casimir. La société d’histoire est fondée officiellement le 8 février 1996.
La mission de la Société d’histoire et de généalogie de Saint-Casimir est de :
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grouper toutes les personnes intéressées à l'histoire et à la généalogie et désireuses de participer à des rencontres, des études, des recherches, ou autres activités, en vue de mieux connaître et faire connaître l'histoire et la généalogie.
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publier, diffuser ou susciter la publication ou la diffusion de tout article, périodique, bulletin, brochure, revue, volume ou autre écrit relatif à l'histoire familiale, municipale et à la généalogie. Selon le désir de ses membres, la SHGSC peut organiser des conférences, des cours, des ateliers sur divers sujets touchant la famille, l'écriture de souvenirs, l'histoire de Saint-Casimir, le patrimoine et la généalogie.
La SHGSC est récipiendaire d'un certificat d'honneur de la Commission des monuments et sites du Québec pour sa contribution à la conservation du patrimoine bâti de Saint-Casimir.
La cueillette de données biographiques sur le créateur est en cours.
Association des familles Nau fondée en 1994.
Le Club Lions de Deschambault est une association à but non lucratif incorporée venant en aide aux démunis de la paroisse et des environs. Fondé en 1982, le Club Lions de Deschambault organise des activités pour récolter des fonds afin de venir en aide aux handicapés visuels, à la jeunesse, aux aînés de son patelin.
Cette association est composée d’une trentaine de membres qui se réunissent environ une fois par mois de septembre à juin pour une assemblée et tiennent des activités de levée de fonds et de service.
La Société d’histoire de Cap-Santé a été fondée en 1978 dans le cadre du tricentenaire de Cap-Santé pour 1979 et demeure toujours active.
Le Club de l’Age d’Or de Deschambault est fondé le 16 novembre 1972. Monsieur le curé Irénée Tessier, secondé par des membres du mouvement des « Femmes chrétiennes » convoquent les paroissiens de cinquante ans et plus pour une rencontre en vue de fournir de l’information pour fonder un Club de l’Age d’Or dans la paroisse de Deschambault. Soixante personnes répondent à l’invitation. Le 23 novembre suivant, une autre rencontre a lieu, cette fois, pour former le comité directeur. Monsieur Rosaire Mayrand assure la première présidence du Club. Le Conseil est formé de huit (8) personnes.
Le Cercle des fermières de Deschambault a été fondé en 1924. Les premiers Cercles des fermières ont été fondés en 1915 par Alphonse Désilets et Georges Bouchard. On adopte alors les premiers statuts et règlements stipulant que les CFQ relèvent du ministère de l’Agriculture. Monsieur Alphonse Désilets en sera le premier directeur, appuyé de Mlle Anne-Marie Vaillancourt qui lui succédera en 1929.
Dans les années 1930, crise oblige, les membres des CFQ se servent des connaissances artisanales acquises au sein des Cercles pour faire du neuf avec du vieux. Mais elles mettent aussi leur créativité a contribution et donnent ainsi un nouvel essor a l’artisanat québécois. D’ailleurs, la conservation et la transmission du patrimoine artisanal constituent encore, avec l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, la raison d’être des CFQ.
En 1940, alors que les Québécoises obtiennent le droit de vote, s’enclenche une période déterminante pour les CFQ : l’organisation des Cercles en fédération. Il y a alors 28 000 membres et 645 Cercles. Cependant, la constitution de ces instances intermédiaires sur la base des fédérations agronomiques plutôt que selon les subdivisions diocésaines soulève l’ire du clergé qui crée, en 1945, une association concurrente : l’Union catholique des Fermières. L’objectif avoué de l’entreprise est de sonner le glas des CFQ.
Puis, progressivement, l’idée d’incorporer les CFQ et de doter l’Association d’une charte bien a elle fait son chemin. C’est chose faite le 22 mai 1968.
En 1978, les CFQ publient le premier d’une longue série de livres de recette : Les Recettes des Fermières du Québec. Il y aura aussi La Table en fête, en 1987, puis les cinq volumes Qu’est-ce qu’on mange ?, a partir de 1989. Puis, a partir de 1990, l’Association aura se revue officielle, L’Actuel, qui se féminisera en L’Actuelle cinq ans plus tard.
Au tournant des années 1980, les CFQ connaissent leur apogée avec environ 850 Cercles et 75 000 membres. C’est pourquoi, qu’en 1988, l’Association de dote d’un Siège social, a Longueuil, ou s’affaire deux employées permanentes.
Autrefois a vocation essentiellement agricole, le Cercle devient une véritable école de vie, avec des cours touchant à tous les horizons, de l’artisanat a la santé, en passant par les communications et l’administration.
En route vers leur centenaire, les CFQ évoluent comme ils l’ont toujours fait, dans un heureux mélange d’ouverture d’esprit et de valeurs sures.
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Le Club Richelieu de Donnacona a été fondé le 26 septembre 1962. Monsieur Claude Verret, ancien président du Club Richelieu de Sainte-Marie-de-Beauce et monsieur Gaston Gaudreault, pharmacien de Donnacona en ont eu l’idée. La première réunion du Club s’est tenue le 14 septembre 1962, le premier bureau de direction est élu. Les lettres patentes sont accordées le 15 mai 1964.
Le Club Richelieu est une société francophone internationale, fondée a Ottawa en 1944. Le Club Richelieu assume une présence régionale, nationale et internationale. Le nom Richelieu choisi par hasard au début, fut par la suite, adopté en raison de l’analogie entre l’œuvre naissante de la Société et celle de la « Maison Richelieu », fondée à Québec au XVIIe siècle par la duchesse d’Aiguillon a la demande et aux frais du Cardinal Richelieu pour répondre aux besoins des enfants déshérités et aux orphelins des soldats et colons de la Nouvelle-France. La maison Richelieu est connue aujourd’hui sous le nom de l’Hôtel-Dieu de Québec1.
Les buts du Club Richelieu sont : l’épanouissement personnel, les œuvres humanitaires et culturelles et la promotion de la francophonie. Sa devise « Paix et Fraternité » inspire toutes les personnes de bonne volonté et tout spécialement lorsqu’elles participent aux œuvres du Richelieu International.
Les œuvres du Club Richelieu de Donnacona ont été dédiées à l’enfance malheureuse d’abord, puis a l’enfance et a la jeunesse. Ils offraient des dons aux Scouts et Guides, compétitions de patinage artistique, aux tournois de hockey, etc.
Le Club Richelieu de Donnacona cesse ses activités en 1996. Toutefois, il existe encore plusieurs clubs au Québec.
A la fin de l’année 1975, la Corporation du moulin Octave Gariépy est créée à la suite d’une campagne de sensibilisation menée par la Société du Vieux Presbytère de Deschambault (fondée en 1970), pour la sauvegarde du grand moulin banal à savoir : le Moulin de la Chevrotière situé dans la municipalité de Deschambault, comté de Portneuf. Le Moulin fut classé monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Gouvernement du Québec (MAC) à la fin de l’année 1975 soit en même temps que voit le jour la Corporation qui voulait protéger ce bâtiment patrimonial unique. Cette organisation à but non lucratif prit en 1978 le nom de la Corporation du Moulin de la Chevrotière (CMC) . A cette occasion, vint s’ajouter aux objectifs de familiariser la population aux bâtiments historiques et aux arts et métiers traditionnels, ceux de protéger les environnements des moulins et de donner de la formation dans le domaine des arts et métiers traditionnels associés à l’habitation. Furent donc aussi inscrit aux lettres patentes supplémentaires la volonté d’agir comme maître d’œuvre et entrepreneur général dans le projet de restauration des bâtiments. Les biens historiques du site de la Chevrotière ont été acquis et restaurés grâce aux subventions du Gouvernement du Québec. La propriété de ces biens a été léguée à la Municipalité de Deschambault et la gestion a été confiée à la CMC.
L’important projet de restauration, de conservation et de mise en valeur des moulins situés dans l’anse constituée par l’ancien chemin du Roy et la route 138 à l’extrémité ouest de la municipalité de Deschambault, se réalisa de 1978 à 1982. Le Moulin de la Chevrotière (1802) ainsi que la Forge (1767) située à proximité sont des bâtiments qui témoignent de l’époque seigneuriale. Le Moulin et la Forge furent restaurés grâce à de généreuses subventions du ministère des affaires culturelles du Québec (MAC) respectivement en 1978 et 1982. De la formation en restauration a été donnée pendant toute la durée des travaux. Au début des années 1980, la CMC dispensa de la formation pour les métiers du bois et de la forge. En collaboration avec la commission scolaire régionale Tardivel (comté de Portneuf), la formation se structure et des cours en menuiserie de restauration et de ferronnerie d’art firent leur apparition à la carte des enseignements de niveau secondaire. En 1985, une nouvelle politique de formation des artisans fut votée et l’implantation d’une nouvelle structure nationale pour la formation des artisans fut confiée à des agents culturels oeuvrant sous l’autorité des deux centres désignés pour desservir le territoire, soit le College de Limoilou (Cégep de la région de Québec) et le Cégep du Vieux Montréal.
Déjà en 1985, les bâtiments et les équipements à Deschambault ne suffisaient plus à la demande. La même année du lancement de la nouvelle politique nationale, le MAC reconnu le College de Limoilou et ses agents culturels le besoin de construire à proximité des ateliers du Moulin de la Chevrotière un nouveau centre de formation pour les métiers du bois.
Une école atelier hautement perfectionnée fut donc construite en 1986 pour y dispenser des cours en ébénisterie et en formation des métiers d’art de niveau collégial (DEC en métiers d’arts) à Deschambault. Le nouveau bâtiment érigé à proximité du Moulin fut officiellement annoncé par le MAC le 10 septembre 1985. Le MAC accorda une subvention de 508 800$ à la CMC dans le cadre de son programme d’aide aux équipements culturels pour la construction de l’école qui devient opérationnelle en 1987. La CMC devenait donc un lieu qui dispensait un enseignement collégial spécialisé et également un lieu de recherche et d’animation sur les métiers d’arts.
L’accréditation en 1985 de la CMC comme école atelier en métiers d’art par le Centre de formation et de consultation en métiers d’art (CFCMA), filiale du College de Limoilou spécialement créée par la nouvelle politique de formation des artisans, donna accès à un programme du MAC pour le financement de ses opérations (versement annuel de 75 000$).
L’implantation du plan national de formation des artisans de niveau technique et collégial força la CMC a couper les liens avec la Commission scolaire régionale Tardivel qui gérait des formations de niveau secondaire. Prise dans un nouveau contexte administratif et pédagogique qui semblait favoriser la centralisation dans les grands centres comme Québec, la CMC connu ses premières difficultés. La clientèle régulière tarda à s’inscrire et c’est au début de l’année 1989 que s’annonçait un cours régulier de formation initiale en ébénisterie. À quelques jours du démarrage de la session, une offre de sous-traitance de la formation fut présentée à la CMC avec la condition qu’elle fut prescrite à Québec. La CMC n’avait pas d’autres choix que d’accepter cette sous-traitance a Québec (a l’école Wilbrod-Bhérer) même si elle impliquait l’apport de ressources supplémentaires.
Néanmoins, pendant cette période, la CMC offrait un accès a une main-d’œuvre qualifiée en menuiserie de restauration et en ferronnerie d’art (forge), une formation et un perfectionnement de la main-d’œuvre, un centre de référence et documentation, un forum entre gens de métiers pour la promotion des métiers et la conservation du patrimoine mobilier et immobilier.
De plus, malgré le contexte des plus difficiles qu’impliquent les exigences du CFCMA, la CMC s’engage à l’été 1990, à appliquer un plan de redressement grâce aux contributions de Emploi et Immigration Canada (EIC) pour la formation de la main-d’œuvre et au MAC qui maintient sa contribution au financement d’école atelier. Ainsi, en plus d’assumer son mandat de prescrite et gérer les deux premières années du programme collégial de formation professionnelle en ébénisterie au programme de DES en métiers d’art dont Québec, la CMC pu maintenir son implication dans la protection du site de La Chevrotiere menacé par un projet de développement résidentiel sans réglementation municipale adéquate. De plus, elle s’affirma comme gestionnaire efficace des bâtiments, et profita de toutes les opportunités financières pour prescrire deux cours de perfectionnement aux artisans. La CMC prit également la décision de déménager son centre administratif a l’école d’ébénisterie et de développer sa compréhension de l’histoire du site par l’investissement dans la recherche. Aussi, elle continua d’assumer l’accueil touristique estival par une exposition originale. Les visiteurs ont accès a la forge et a des salles d’expositions dans le grand moulin. Les thèmes des expositions variaient selon les activités de la CMC et celles des autres occupants du moulin. Enfin, elle intégra l’informatique à la plupart de ses systèmes de gestion, renforcit la participation des spécialistes du métier au conseil d’administration et administra l’entreprise avec une rigueur et une transparence sans précédent.
A l’été 1991, la CMC était prête à acquiescer à nouveau aux attentes du College de Limoilou et à implanter à Québec une organisation permanente pour assumer la sous-traitance des trois années du programme, conservant à Deschambault les mandats de recherche et d’animation dans les métiers. Mais le CFCMA et le College de Limoilou mirent fin à l’accréditation de l’école atelier de la CMC. Comme subvention d’adieu, le MAC livra à la CMC la somme de 40 000$ pour le fonctionnement de l’entreprise avec la consigne de réorienter ses activités. Les subventions récurrentes de 75 000$ du MAC pour les écoles ateliers accréditées cessèrent de parvenir à la CMC qui perdit donc ses contrats de formation en ébénisterie.
Entre temps, la location des locaux par l’administration de l’aluminerie Lauralco, nouvellement implantée dans la Municipalité de Deschambault, permis à la CMC de subsister pendant près de deux ans. La compagnie Lauralco resta à la CMC de juillet 1990 à mai 1992.
Mais à la suite d’un colloque tenu en mars 1992, l’avenir de la CMC semblait encore très incertain. C’est dans cette optique que son directeur général de l’époque, M. Pierre Leclerc, convia la Municipalité de Deschambault, le MAC, les représentants politiques des deux gouvernements (fédéral et provincial), les organismes régionaux en matière de tourisme, de culture, de patrimoine et d’éducation, quelques organismes locaux et les membres de la CMC à cet important colloque dont l’objectif était de faire ressortir les attentes du milieu et les implications respectives des bénéficiaires du site le La Chevrotière.
Plusieurs idées ont été émises au colloque d’orientation de mars, dont celle de transformer le Moulin en centre culturel pour l’ouest du comté. La volonté des dirigeants de la CMC, était que le Moulin conserve son statut de centre de transmission des savoirs traditionnels, d’animation du patrimoine et de la culture. Donc, de mieux utiliser et exploiter les biens patrimoniaux de l’ensemble du site de La Chevrotière.
En août 1992, malgré la tenue du colloque, la descente aux enfers se poursuivit pour les administrateurs de la CMC acculée à la fermeture. Une demande de subvention de 102 000$ présentée au MAC s’avéra négative. Le MAC avait investit à lui seul deux millions de dollars depuis la rénovation de l’édifice en 1978. La CMC se retrouvait gestionnaire de tout un ensemble de bâtiments dont l’occupation était plutôt incertaine. Seul la contribution locative de la Commission scolaire régionale Tardivel pour son occupation des combles du Moulin au début de l’année 1992 amenait de faibles revenus à la CMC. La CMC était donc dans une situation des plus précaires et devait prendre tous les moyens pour démarrer une autre phase de son histoire.
Puis la CMC devient en 1997-1998 l’Association du patrimoine de Deschambault (lettres patentes = changement de nom, de mission, ?). Le Gouvernement accepte de financer (vers 1996-1997) un seul organisme de patrimoine par municipalité et la Société du vieux presbytère de Deschambault et la CMC se fusionnent (1997-1998) et deviennent l’Association du Patrimoine de Deschambault et cette dernière gère donc le site du Moulin et le vieux presbytère. Maintenant Corporation Patrimoine Culture Deschambault-Grondines.
Pour plus d’informations, voir le document suivant :
LECLERC, Pierre. Informations et réflexions sur la réorientation des activités de la Corporation du Moulin de La Chevrotiere. Documentation du travail pour le colloque d’orientation tenu le 21 mars 1992, (classé dans la série 1, chemise Procès-verbaux, daté de mars 1992).
La cueillette de données biographiques sur le créateur est en cours.
Étienne Dusablon est né le 1er décembre 1948, il est le fils ainé de Noël Dusablon de Saint-Casimir.Dès l'âge de douze ans, il s'intéresse aux petits appareils photos. Après sa 11e année, il est à l'emploi de la compagnie World Plywood and Veneer de Saint-Casimir jusqu'à la fermeture de l'usine qui fait faillite. Étienne fait son cours de photographie à l'École des métiers sur la rue Saint-François à Trois-Rivières. Pour apprendre l'anglais, il va travailler pour la compagnie CIP, à titre de commis dans un camp de bûcherons à Rivière-aux-Rats. Il ouvre son premier studio dans le bureau de son père le 1er décembre 1969.1971, rencontre de sa future épouse Danielle Duchesneau qui devient son assistante. Le mariage fut célébré en 1977. Danielle fait partie intégrante et devient copropriétaire de la compagnie Les Photographies DuSablon Ltée. L'entreprise est fleurissante, mandatée pour photographier jusqu'à 4 mariages par fin de semaine en plus des reportages pour le journal Écho de Portneuf.En 1975, un 2e studio ouvre à Donnacona : Photographies DuSablon acquière Studio Trépanier. Avec ses deux installations, Étienne offre des cours de photographie aux élèves du secondaire et à l'éducation des adultes de la Commission scolaire régionale Tardivel durant 8 ans. Dans les années 80, s'ajoutent les services offerts aux Entreprises Richard Piché (Vohl), les Équipements Hardy, les Fromages Cayer et bien d'autres. Un studio mobile assure les services auprès des universités Laval, Sherbrooke, de Montréal et de l'Université du Québec à Trois-Rivières.S'ouvre un 3e studio de photo, loué au centre d'achat Place Doneuil à Donnacona. Et un 4e studio s'ajoute le 13 mai 1981 aux commerces de Place Côte Joyeuse à Saint-Raymond. Plusieurs employés , dont le frère de Daniel, Pierre Duchesneau commis à Place Doneuil se joigne au couple. Même des employés de nuit furent nécessaires au développement des pellicules. En 1998, l'entreprise se modernise en passant au mode numérique.Au 1er congrès national du millénaire des photographies professionnels du Canada, tenu à Montréal, du 12 au 16 août 2000; les Dusablon faisaient partie des conférenciers invités. Mention d'honneur à Danielle lors du Congrès annuel des maîtres photographes. Des politiciens et des dirigeants d'entreprise se déplacent de Québec et Montréal pour travailler avec Danielle pour sa maîtrise du « portrait de caractère». Étienne et Danielle s'impliquent dans la communauté. Étienne fût sur le Conseil d'administration de la caisse Desjardins de l'Ouest pendant 20 ans et président des gens d'affaires de Saint-Casimir. Lorsque le Couvent est devenu vacant, bénévolement ils ont ouvert l'Auberge 4 Étoiles et fait rouler l'économie locale. La Médaille de l'Assemblée nationale est remise à Danielle par le député de Portneuf, Michel Matte, le 16 novembre 2017 pour toutes ses actions et son implication auprès de la population portneuvoise.En 2023, dans le Courrier de Portneuf est publié le remerciement général à toute la population des photographes Étienne et Danielle Dusablon. Les photographies sont déposées au CARP cette même année (tirées du Bulletin de la Société d'histoire et de généalogie de Saint-Casimir, Le Cageux, vol. 22, no 3, automne 2019, pages 51-60, par Ange-Aimée Asselin)
Né à Saint-Raymond de Portneuf le 19 avril 1914, Paul-Émile Duplain, que rien ne préparait à la photographie, est décédé le 3 janvier 1978. Le fils de Frédéric Duplain et Bernadette Thibault fréquenta le Petit Séminaire de Québec puis l'Académie commerciale sans toutefois compléter ses études, puisque nous le retrouvons sacristain dans sa paroisse natale de 1934 à 1938, année de son mariage avec Gilberte Cloutier. En 1940, coup du destin, Duplain acheta, de Zénon Pagé, un édifice situé sur la rue principale qui logeait un restaurant, une salle de quilles, un studio et un fonds de photographe. Il maintint à son emploi un photographe du nom de Joseph Bégin mais, peu à peu, s'intéressa lui-même à la photographie, métier qu'il pratiqua de 1948 à 1975. Paul-Émile Duplain était très actif dans son milieu; il a fait partie du mouvement Jeune commerce, mouvement à l'origine de la première exposition commerciale de Saint-Raymond tenue en 1954. Il organisait aussi, fréquemment, des représentations théâtrales et des spectacles de variété.
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La Quebec North Shore Railway Company (QNSR) est fondée en 1853 par la bourgeoisie de Québec, qui souhaite construire un chemin de fer entre Québec et Montréal. En 1858, le QNSR intègre la St-Maurice Railway & Steam fondée par Joseph-Édouart Turcotte, député de la circonscription de Saint-Maurice. L’intégration inclut aussi une compagnie de navigation entre Les Piles et La Tuque. Une première tentative pour recevoir du financement est fait par Joseph-Édouart Cauchon. En 1857, les plans et les devis sont prêts, il lance un ultimatum au gouvernement : il demande des terres pour le chemin de fer sinon quoi, il démissionne de son poste de commissaire des Terres de la Couronne. Le gouvernement lui octroi 1 500 000 acres de terres incultes. Ces terres sont une garantie pour trouver du financement sur les marchés financiers. La ville de Québec est prête à donner une subvention de 50 000$ pour le projet. Par contre, J-É. Cauchon ne parvient pas à convaincre les investisseurs londoniens. Ceux-ci investissent dans une autre compagnie ferroviaire : le Grand Tronc. Suite aux réformes de la compagnie par une pression d’un lobby de députés des circonscriptions entre Québec et Montréal, une nouvelle loi spéciale accorde 2 700 000 acres de terres pour la réalisation du chemin de fer. Il entreprend une grande campagne pour convaincre villes et villages du bien fondé de ce tracé. Il obtient une promesse des grandes villes (Québec, Trois-Rivières) de près d’un million de dollars. En 1871, les relevés terrestres sont faits. Dès 1872, la construction débute. De la gare du Palais, située à Québec, la voie s’éloigne du fleuve en direction de Lorette et Saint-Augustin pour éviter les nombreuses rivières. Puis, la voie continue à partir de Pont-Rouge, en passant par Saint-Basile, Portneuf, Deschambault, La Chevrotière et Grondines. Par contre, la compagnie se retrouve devant un manque de financement. Il ne reçoit pas de capitaux du marché londonien. En mai 1873, Cauchon est remplacé par Ross James Gibb. Malgré les efforts du nouveau conseil pour recevoir le financement de Londres, ils échouèrent. En 1875, le gouvernement de la province de Québec acquit la compagnie afin de créer le chemin de fer Québec, Montréal, Ottawa et Occidental.