Zone d'identification
Type d'entité
Forme autorisée du nom
forme(s) parallèle(s) du nom
Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions
Autre(s) forme(s) du nom
Numéro d'immatriculation des collectivités
Zone de description
Dates d’existence
Historique
Initialement, le moulin à papier de Chute-Panet appartenait à Eugène Mouliérat. Il s’agissait d’un moulin à scie et à farine. En 1888, Thomas Logan Jackson acheta le moulin, et lui donna sa vocation de moulin à papier. En 1906, l’usine à pâte et papier est construite de l’autre côté de la rivière par la St-Raymond Paper Company afin de pouvoir exploiter le transport ferroviaire de la Quebec and lake Saint John Railway. Toutefois, à cause d’un manque d’argent, ses actifs furent liquidés. La Banque Canadienne de Commerce en est propriétaire. La production débute en 1909, grâce à l’acquisition des biens de la St-Raymond Paper Company par la News Pulp and Paper Co. Ltd. Puis l’année d’après, c’est la British Canadian Paper Mills qui devient propriétaire. La St-Raymond Paper ltd est de devenu une entreprise incorporée, avec charte fédérale, en 1935. Cette nouvelle compagnie fit l’acquisition de tout l’actif de la News Pulp and Paper Co. En 1940 et en 1950, la compagnie Saint-Raymond Papers suspend ses activités. Aucune opération forestière n’est entreprise pendant ce temps, et l’usine de pâtes et papier de Chute-Panet est au ralenti. Sous la gouverne de Malette Québec en 1990, la papetière prend un nouvel élan. Finalement, en 1995, Tembec inc. devient actionnaire majoritaire de Malette Québec. Après avoir connu des bénéfices d'exploitation à la fin des années 90 début 2000, les marchés du papier se sont effondrés et le dollar canadien a gagné de la valeur. Les pertes sont réapparues. Suite aux fermetures de plusieurs usines de pâte à papier, le 28 mai 2005, Tembec cesse les activités de son moulin à papier et ferme son usine de Saint-Raymond créant la perte de 165 emplois. Le syndicat canadien des travailleurs du papier (SCTP) unit ses forces avec le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses en Communication et en Électricité du Canada (STCC) et le Syndicat des Travailleurs de l’Énergie et de la Chimie (STEC) en 1992 à Montréal, pour créer le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP). Cette fusion est due à cause des différentes spécialisations de l’entreprise. Les différents syndicats se sont unis pour représenter l’ensemble des travailleurs.