La cueillette de données biographiques sur le créateur est en cours.
Léonce Naud est géographe de métier. Né en 1945, fils de Thérèse Bouillé (1903-1981) et Jean Naud (1894-1972), tous deux de Deschambault.
Cueillette d’information sur Monsieur François Béliveau en cours.
Monsieur Sauvageau a pratiqué la photographie de 1948 à 1979. Pendant toutes ces années, il a couvert le territoire se situant entre Québec et Trois-Rivières. À compter de la fin des années 1960, il est photographe attitré pour Hydro-Québec pour ce même territoire. Henri Sauvageau est décédé le 1er novembre 1979 mais son épouse Gilberte Sauvageau, a poursuivi les activités du commerce jusqu’à sa fermeture en 1990. (Le photographe Henri Sauvageau est le fils de Rosaire Sauvageau et de Gabrielle Paquin. Il est né le 5 juillet 1930 à Saint-Marc-des-Carrières, comté de Portneuf. À l’âge de 18 ans, il commence à faire de la photographie à Saint-Marc-des-Carrières et dans les villages avoisinants. Son laboratoire est situé dans la résidence de ses parents à Saint-Marc-des-Carrières. Il épouse Gilberte Lefebvre, fille de Anthyme Levebvre et de Marguerite Francoeur de Deschambault, le 23 novembre 1953. Deux enfants sont issus de leur union, Carol Sauvageau né en 1954 et Dany Sauvageau née en 1956). Monsieur Paul-André Déry est photographe à la retraite. Il a pratiqué son métier de 1969 à 1990. Il succède à son père, également photographe, monsieur Georges-Édouard Déry. Monsieur Déry père pratique de 1939 à 1969. M. Déry s’inscrit à des cours sur la photographie à Saint-Hyacinthe, Trois-Rivières et Québec. En 1969, il reprend le commerce de son père.
Fondé en 1997, Action plans d’eau plein air est un organisme sans but lucratif, mandaté par la Municipalité de Saint-Alban comme gestionnaire du Secteur des gorges de la rivière Sainte-Anne et opérateur du Parc naturel régional de Portneuf. L’organisme Action plans d’eau plein air poursuit des objectifs sociaux et culturels de mise en valeur des patrimoines culturel et naturel associés aux cours d’eau. Plus précisément, la corporation entend « favoriser le développement économique, touristique, social et culturel », « établir et organiser des activités pour impliquer les jeunes » et « défendre, promouvoir et encourager les intérêts et la mise en valeur des cours d’eau. » Ses actions sont guidées par des principes bien établis : 1. Les aménagements des plans d’eau doivent favoriser la diversité et la durabilité des écosystèmes, des milieux physiques, des populations animales, de la communauté et de ses activités sociales et économiques. 2. Il doit y être réservé un volet éducatif pour le grand public et les écoles de la région en soulignant notre histoire et notre patrimoine. 3. Ces aménagements doivent amener la concertation entre les intervenants et les utilisateurs du territoire visé et une grande visibilité, tout en incitant le citoyen à être producteur dans son milieu et fier de son appartenance. 4. Il est important de proposer des infrastructures publiques à vocation touristique qui soient conçues en fonction des besoins d’aujourd’hui et de demain. 5. L’accessibilité et l’usage pour des fins de loisirs doivent être répartis de façon efficace afin de répondre au mieux aux besoins et aspirations de l’ensemble de la population. 6. Nous devons privilégier des projets de développement durables qui ne devront en aucun cas compromettre les générations futures.
Initialement, le moulin à papier de Chute-Panet appartenait à Eugène Mouliérat. Il s’agissait d’un moulin à scie et à farine. En 1888, Thomas Logan Jackson acheta le moulin, et lui donna sa vocation de moulin à papier. En 1906, l’usine à pâte et papier est construite de l’autre côté de la rivière par la St-Raymond Paper Company afin de pouvoir exploiter le transport ferroviaire de la Quebec and lake Saint John Railway. Toutefois, à cause d’un manque d’argent, ses actifs furent liquidés. La Banque Canadienne de Commerce en est propriétaire. La production débute en 1909, grâce à l’acquisition des biens de la St-Raymond Paper Company par la News Pulp and Paper Co. Ltd. Puis l’année d’après, c’est la British Canadian Paper Mills qui devient propriétaire. La St-Raymond Paper ltd est de devenu une entreprise incorporée, avec charte fédérale, en 1935. Cette nouvelle compagnie fit l’acquisition de tout l’actif de la News Pulp and Paper Co. En 1940 et en 1950, la compagnie Saint-Raymond Papers suspend ses activités. Aucune opération forestière n’est entreprise pendant ce temps, et l’usine de pâtes et papier de Chute-Panet est au ralenti. Sous la gouverne de Malette Québec en 1990, la papetière prend un nouvel élan. Finalement, en 1995, Tembec inc. devient actionnaire majoritaire de Malette Québec. Après avoir connu des bénéfices d'exploitation à la fin des années 90 début 2000, les marchés du papier se sont effondrés et le dollar canadien a gagné de la valeur. Les pertes sont réapparues. Suite aux fermetures de plusieurs usines de pâte à papier, le 28 mai 2005, Tembec cesse les activités de son moulin à papier et ferme son usine de Saint-Raymond créant la perte de 165 emplois. Le syndicat canadien des travailleurs du papier (SCTP) unit ses forces avec le Syndicat des Travailleurs et Travailleuses en Communication et en Électricité du Canada (STCC) et le Syndicat des Travailleurs de l’Énergie et de la Chimie (STEC) en 1992 à Montréal, pour créer le Syndicat canadien des communications, de l’énergie et du papier (SCEP). Cette fusion est due à cause des différentes spécialisations de l’entreprise. Les différents syndicats se sont unis pour représenter l’ensemble des travailleurs.
La société d'horticulture et d'écologie de Portneuf a été fondée par un citoyen avant-gardiste, monsieur Paul-André Marcotte. Son intention initiale était de contribuer au développement harmonieux de l'horticulture ornementale dans toutes les municipalités dans la grande région de Portneuf. Il voulait notamment susciter chez les citoyens le goût du beau et l'intérêt pour l'embellissement de leurs propriétés et de leurs sites municipaux par les plantes ornementales et par les arbres, tout cela dans une perspective écologique. Quelques années après la fondation de la Société, le président-fondateur a entrepris des démarches auprès des élus municipaux afin que chaque fille ou village se dote d'un emblème floral et qu'il soit mis en valeur. Ce furent là les prémices de la Route des Fleurs de Portneuf.
Les premiers pas du syndicat eut lieu le 12 septembre 1920, alors que pendant deux ans, 250 travailleurs signèrent leur carte de membre. Ce premier syndicat ne put toutefois tenir le coup. La première réunion pour fonder le Syndicat national et catholique du moulin à pulpe et papier de Donnacona eut lieu en 1937, où 114 membres étaient réunis. Le promoteur du mouvement était M. Raoul Royer. Ils eurent l’aide du Conseil Central de Québec, de la Fédération du Papier et l’appui de l’Archevêché par l’entremise du cardinal Villeneuve. Il n’était cependant pas reconnu par la compagnie. C’est en mai 1944 que le syndicat fut reconnu.
Le syndicat, au cours des années suivantes, se battit pour le français au travail, l’ancienneté et le salaire basé sur le coût de la vie et non sur le coût du papier ou de la planche isolante. Dans les années 1950, la scolarité chez les jeunes devint un élément important pour le syndicat, qui voyait les jeunes quitter l’école plus rapidement pour entrer plus rapidement sur le marché du travail. Parallèlement, les nouvelles technologies dans l’industrie papetière exigeaient une plus grande formation. Le syndicat entreprit donc des pourparlers avec la compagnie pour élaborer un programme scolaire relié au travail en usine, afin de donner aux jeunes une formation suffisante et leur permettre de terminer leur scolarité.
Dans les années 1960, l’usine se scinda en deux ; une usine pour le papier journal, et une usine pour les matériaux de construction (Usine de la Planche Isolante). Cela entraîna aussi une division dans le syndicat, et l’usine de la planche isolante créa son propre syndicat, le syndicat de la Planche isolante, tandis que l’usine du papier conversa son syndicat nation des pâtes et papiers. Toutefois, malgré la présence du syndicat, les compagnies continuent de faire des passe-droits, si bien qu’en 1976, une grève éclata. Les relations internes sont alors très agressives, et ce jusqu’en 1987, où les deux parties ont entamés des approches sur l’assainissement indispensable de leurs relations. Plusieurs rencontrent diagnostiques eues lieus entre le 16 mai 1989 et le 17 octobre 1989, impliquant 74 intervenants (22 représentants syndicaux, 33 contremaîtres et 13 cadres de deuxième niveau). Un rapport écrit de chacun des groupes est analysé par la direction de l’usine. Le 9 novembre 1989, une entente entre le syndicat et les patrons est signée, en faveur d’une médiation préventive. Toutefois, en 1990, le syndicat dénonce une médiation préventive à sens unique et accuse la compagnie de manquer de bonne foi. Le syndicat commence donc à créer un comité de survie. En septembre, les négociations sont difficiles, si bien que la compagnie veut abolir des acquis chez les syndiqués en leur enlevant 2 des 4 jours fériés payés. La compagnie émet ensuite des menaces de fermeture.
À plusieurs reprises, Domtar implique le syndicat dans ses dossiers, mais le syndicat dénonce la dictature, la menace et l’arrogance de la compagnie. En 1991, la convention collective qui a été échue le 1er mai 1989 est toujours en suspend. Le 1er février, on annonce 32 pertes d’emplois, dont 22 syndiqués. Enfin, le 14 avril 1991, il y a entente sur la convention collective. Le 16 août, 53 autres postes sont coupés, dont 26 syndiqués. Le 21 août, le syndicat se donne comme objectif de «tout faire pour garder l’usine en marche avec le maximum d’effectifs». En 1993, l’employeur et le syndicat firent le point sur leurs efforts de réorganisation du travail effectués depuis deux ans. Le document Vers une entreprise de classe mondiale fut publié suite à des rencontres pour renouveler le partenariat entre les deux parties.
Dans les années 1990, les temps étaient plus difficiles pour l’industrie du papier, entraînant des changements. Plusieurs fermetures d’usines et de machines à papier, réduction du personnel dans la plupart des usines, détérioration de la situation financière des entreprises, transformation de la demande des produits des pâtes et papiers, développement de l’industrie au Brésil, Indonésie, en Corée du Sud, accélération de la modernisation de l’industrie papetière européenne, etc.. Ainsi, le syndicat des pâtes et papiers de Donnacona se rassembla avec plusieurs syndicats affiliés en 1991 pour faire le point et lancer des pistes d’action pour revitaliser l’industrie papetière. En même temps, Domtar avait décidé de se départir de ses opérations de papier journal. Une fermeture de l’usine représentait une perte d’actifs trop importante et l’usine n’était pas vendable vu les conditions difficiles de l’industrie du papier. Le directeur de l’usine, M. Desjardins, voulait donc abolir 100 autres postes. Gilles Papillon, alors chef syndical, répliqua qu’il fallait un investissement pour rendre l’usine rentable à nouveau. La CSN et la direction de l’usine travaillèrent ensemble afin d’élaborer un vrai plan d’entreprise axé sur le développement de produits à valeur ajoutée et sur la modernisation de l’usine. C’était un objectif syndical, pour permettre aux syndiqués de bien vivre à Donnacona et éviter les licenciements, en plus de permettra à l’usine d’atteindre une envergure de classe mondiale. L’usine dut tout de même fermer ses portes du 21 décembre 1991 au 6 janvier 1992, ce qui met à plus de 50 jours le nombre de journées de fermeture à Donnacona. Après de grands efforts du syndicat et de M. Gilles Papillon, on voit une amélioration, notamment en dénombrant seulement 12 jours de fermeture en 1992. Domtar songe tout de même à se départir de sa division de pâtes et papier.
En 1993, la relance de l’usine est lancée. Les travailleurs réussissent même à établir un nouveau record de production, avec 486 tonnes métriques en moyenne par jour. Le 2 mars 1993, le syndicat propose de former éventuellement une coopérative. Cette coopérative travaillerait en partenariat avec des partenaires, que ce soit Domtar ou d’autres. Toutefois, des investissements majeurs sont nécessaires pour moderniser l’usine et rendre le projet viable. 40 000$ sont alors transférés du Fonds de survie local pour mener à terme la survie de l’usine. L’objectif des travailleurs et du syndicat est maintenant de devenir une usine de classe mondiale. Le 4 février 1994 a lieu un gala organisé par Domtar, qui rend hommage aux travailleurs. Les 17 et 18 février 1994, les patrons et le syndicat signent une convention collective de 6 ans privilégiant la paix industrielle. Elle est acceptée à 75% et prévoit un système d’intéressement financier.
Le 23 mars 1994, Produits forestiers Alliance acquière la division de papier cédée par Domtar. Des investissements sont promis, mais souvent reportés. Les 13 janvier et 6 février 1995, les dirigeants patronaux et syndicaux s’interrogent sur l’orientation de l’usine, à cause d’un manque d’enthousiasme remarqué chez les travailleurs. En mars 1995, le syndicat participe à un colloque de la CSN, dans le but d’un développement d’un support au fonctionnement démocratique dans l’établissement. Le 2 août 1995, M. Pierre Monahan et M. Robert Després annoncent des investissements de 260 M$ pour les usines de Donnacona et de Dolbeau, dont 128 M$ pour Donnacona, ce qui permettra de fabriquer du papier surcalandré sur la machine à papier #3, la modification des installations existantes et la fabrication de la pâte. Cela satisfait le syndicat, d’autant plus que des emplois sont sauvegardés. L’usine obtient l’accréditation ISO 9002 en décembre 1995. En mars 1998, on forme un comité restreint ayant pour mandat de proposer à tous les travailleurs de l’usine un projet global, un plan de réorganisation du travail où tous les secteurs sont impliqués avec l’instauration de concept d’équipes performantes, stables et responsabilisées. Le 12 mars 1998, on annonce de bonnes nouvelles : un nouveau bâtiment, une machine à papier toute neuve, un super plan de pâte et un nouveau département de Finition & Expédition. Ces nouveaux investissements sont officiellement annoncés le 4 juin 1998 par la direction de Produits forestiers Alliance, et le Premier ministre M. Lucien Bouchard est présent ainsi que M. Roger Bertrand, le député de Portneuf et ministre de l’Industrie, du Commerce, de la Science et de la Technologie. Cet événement marqua un climat de confiance entre M. Monahan et M. Papillon. La venue de la nouvelle machine fera perdre entre 38 et 42 emplois, mais un programme d’indemnisation favorisant la retraite anticipée de certains travailleurs sera mis en place. Ainsi, en septembre 1998, la mission du syndicat est de faire démarrer la nouvelle machine à papier dans les délais prévus. On voit donc l’arrivée des équipes autonomes qui entraînent celle de la vie d’équipe et de représentants de comités. Chaque équipe regroupe cinq travailleurs se partageant la responsabilité des comités ; qualité, formation, coûts et performance, vie d’équipe et santé-sécurité. Les 7 et 8 février 2000 se tient un forum d’échanges sur les innovations en relations de travail au Palais de Congrès de Montréal, où plus de 200 personnes, patrons et syndiqués, participent. La caisse d’arrivée destinée à la nouvelle machine sort de ses amarres et tombe dans un fossé les 25 et 26 février 2000. La pièce de remplacement sera livrée10 juillet d’Allemagne, ce qui ne retardera pas le départ de la machine à papier #4 prévue pour le 5 septembre.
En 2001, Bowater acquiert Produits forestiers Alliance. En 2007, Abitibi-Consolidated fusionne avec Bowater pour devenir Abitibi-Bowater. Les représentants du Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier de Donnacona proposent un plan de travail le 28 janvier pour garder l’usine en marche. Cependant, une fermeture temporaire est annoncée le 31 janvier 2007. L’usine d’Abitibi-Bowater à Donnacona ferme définitivement ses portes le 1er février 2008, sous la surprise des employés et du syndicat. Cette fermeture est jugée comme une trahison par le syndicat, qui accuse Abitibi-Bowater et le Gouvernement du Québec de s’être ligués dans le plus grand secret, afin que les activités de Donnacona soient transférées vers les usines de Dolbeau-Mistassini Shawinigan. Selon la CSN, Québec aurait autorisé l'entreprise à "se désengager de son obligation d'exploiter de façon continue" l'usine de Donnacona jusqu'en 2011. Une réunion a lieu le 15 avril 2008 entre les représentants syndicaux et les dirigeants d’Abitibi-Bowater, dans le but de relancer l’usine du côté du syndicat, sans résultat. Une coalition impliquant les représentants syndicaux et les principaux organismes socioéconomiques de la ville et de la région continueront leurs efforts pour relancer l’usine et sauver les quelque 250 emplois. Des marches de soutien aux travailleurs sont ainsi organisées, parmi les efforts déployés. C’est en 2019 que le Syndicat national des travailleurs des pâtes et papier de Donnacona est dissous. Un monument rendant hommage aux travailleurs a été érigé devant l’église Sainte-Agnès à Donnacona.
Sources :
Livre Un syndicat, une histoire, une usine d’avenir, CSN, 2000.
https://infoportneuf.com/2013/11/11/donnacona-rend-hommage-aux-travailleurs-de-sa-defunte-usine/
https://www.lesaffaires.com/secteurs-d-activite/ressources-naturelles/abitibibowater-ferme-l-usine-de-donnacona/485381
https://www.pfresolu.com/A_propos_de_nous/Notre_histoire/
https://www.csn.qc.ca/actualites/1er-fevrier-2008-fermeture-dabitibibowater-a-donnacona-les-travailleurs-entreprennent-une-vigile/
https://www.lapresse.ca/affaires/economie/200901/06/01-680858-abitibibowater-donnacona-demande-plus-de-temps.php
Livre: 50 années de solidarité
La Quebec North Shore Railway Company (QNSR) est fondée en 1853 par la bourgeoisie de Québec, qui souhaite construire un chemin de fer entre Québec et Montréal. En 1858, le QNSR intègre la St-Maurice Railway & Steam fondée par Joseph-Édouart Turcotte, député de la circonscription de Saint-Maurice. L’intégration inclut aussi une compagnie de navigation entre Les Piles et La Tuque. Une première tentative pour recevoir du financement est fait par Joseph-Édouart Cauchon. En 1857, les plans et les devis sont prêts, il lance un ultimatum au gouvernement : il demande des terres pour le chemin de fer sinon quoi, il démissionne de son poste de commissaire des Terres de la Couronne. Le gouvernement lui octroi 1 500 000 acres de terres incultes. Ces terres sont une garantie pour trouver du financement sur les marchés financiers. La ville de Québec est prête à donner une subvention de 50 000$ pour le projet. Par contre, J-É. Cauchon ne parvient pas à convaincre les investisseurs londoniens. Ceux-ci investissent dans une autre compagnie ferroviaire : le Grand Tronc. Suite aux réformes de la compagnie par une pression d’un lobby de députés des circonscriptions entre Québec et Montréal, une nouvelle loi spéciale accorde 2 700 000 acres de terres pour la réalisation du chemin de fer. Il entreprend une grande campagne pour convaincre villes et villages du bien fondé de ce tracé. Il obtient une promesse des grandes villes (Québec, Trois-Rivières) de près d’un million de dollars. En 1871, les relevés terrestres sont faits. Dès 1872, la construction débute. De la gare du Palais, située à Québec, la voie s’éloigne du fleuve en direction de Lorette et Saint-Augustin pour éviter les nombreuses rivières. Puis, la voie continue à partir de Pont-Rouge, en passant par Saint-Basile, Portneuf, Deschambault, La Chevrotière et Grondines. Par contre, la compagnie se retrouve devant un manque de financement. Il ne reçoit pas de capitaux du marché londonien. En mai 1873, Cauchon est remplacé par Ross James Gibb. Malgré les efforts du nouveau conseil pour recevoir le financement de Londres, ils échouèrent. En 1875, le gouvernement de la province de Québec acquit la compagnie afin de créer le chemin de fer Québec, Montréal, Ottawa et Occidental.
La cueillette de données est en cours.
Étienne Dusablon est né le 1er décembre 1948, il est le fils ainé de Noël Dusablon de Saint-Casimir.Dès l'âge de douze ans, il s'intéresse aux petits appareils photos. Après sa 11e année, il est à l'emploi de la compagnie World Plywood and Veneer de Saint-Casimir jusqu'à la fermeture de l'usine qui fait faillite. Étienne fait son cours de photographie à l'École des métiers sur la rue Saint-François à Trois-Rivières. Pour apprendre l'anglais, il va travailler pour la compagnie CIP, à titre de commis dans un camp de bûcherons à Rivière-aux-Rats. Il ouvre son premier studio dans le bureau de son père le 1er décembre 1969.1971, rencontre de sa future épouse Danielle Duchesneau qui devient son assistante. Le mariage fut célébré en 1977. Danielle fait partie intégrante et devient copropriétaire de la compagnie Les Photographies DuSablon Ltée. L'entreprise est fleurissante, mandatée pour photographier jusqu'à 4 mariages par fin de semaine en plus des reportages pour le journal Écho de Portneuf.En 1975, un 2e studio ouvre à Donnacona : Photographies DuSablon acquière Studio Trépanier. Avec ses deux installations, Étienne offre des cours de photographie aux élèves du secondaire et à l'éducation des adultes de la Commission scolaire régionale Tardivel durant 8 ans. Dans les années 80, s'ajoutent les services offerts aux Entreprises Richard Piché (Vohl), les Équipements Hardy, les Fromages Cayer et bien d'autres. Un studio mobile assure les services auprès des universités Laval, Sherbrooke, de Montréal et de l'Université du Québec à Trois-Rivières.S'ouvre un 3e studio de photo, loué au centre d'achat Place Doneuil à Donnacona. Et un 4e studio s'ajoute le 13 mai 1981 aux commerces de Place Côte Joyeuse à Saint-Raymond. Plusieurs employés , dont le frère de Daniel, Pierre Duchesneau commis à Place Doneuil se joigne au couple. Même des employés de nuit furent nécessaires au développement des pellicules. En 1998, l'entreprise se modernise en passant au mode numérique.Au 1er congrès national du millénaire des photographies professionnels du Canada, tenu à Montréal, du 12 au 16 août 2000; les Dusablon faisaient partie des conférenciers invités. Mention d'honneur à Danielle lors du Congrès annuel des maîtres photographes. Des politiciens et des dirigeants d'entreprise se déplacent de Québec et Montréal pour travailler avec Danielle pour sa maîtrise du « portrait de caractère». Étienne et Danielle s'impliquent dans la communauté. Étienne fût sur le Conseil d'administration de la caisse Desjardins de l'Ouest pendant 20 ans et président des gens d'affaires de Saint-Casimir. Lorsque le Couvent est devenu vacant, bénévolement ils ont ouvert l'Auberge 4 Étoiles et fait rouler l'économie locale. La Médaille de l'Assemblée nationale est remise à Danielle par le député de Portneuf, Michel Matte, le 16 novembre 2017 pour toutes ses actions et son implication auprès de la population portneuvoise.En 2023, dans le Courrier de Portneuf est publié le remerciement général à toute la population des photographes Étienne et Danielle Dusablon. Les photographies sont déposées au CARP cette même année (tirées du Bulletin de la Société d'histoire et de généalogie de Saint-Casimir, Le Cageux, vol. 22, no 3, automne 2019, pages 51-60, par Ange-Aimée Asselin)
Né à Saint-Raymond de Portneuf le 19 avril 1914, Paul-Émile Duplain, que rien ne préparait à la photographie, est décédé le 3 janvier 1978. Le fils de Frédéric Duplain et Bernadette Thibault fréquenta le Petit Séminaire de Québec puis l'Académie commerciale sans toutefois compléter ses études, puisque nous le retrouvons sacristain dans sa paroisse natale de 1934 à 1938, année de son mariage avec Gilberte Cloutier. En 1940, coup du destin, Duplain acheta, de Zénon Pagé, un édifice situé sur la rue principale qui logeait un restaurant, une salle de quilles, un studio et un fonds de photographe. Il maintint à son emploi un photographe du nom de Joseph Bégin mais, peu à peu, s'intéressa lui-même à la photographie, métier qu'il pratiqua de 1948 à 1975. Paul-Émile Duplain était très actif dans son milieu; il a fait partie du mouvement Jeune commerce, mouvement à l'origine de la première exposition commerciale de Saint-Raymond tenue en 1954. Il organisait aussi, fréquemment, des représentations théâtrales et des spectacles de variété.
La cueillette de données biographiques sur le créateur est en cours.
A la fin de l’année 1975, la Corporation du moulin Octave Gariépy est créée à la suite d’une campagne de sensibilisation menée par la Société du Vieux Presbytère de Deschambault (fondée en 1970), pour la sauvegarde du grand moulin banal à savoir : le Moulin de la Chevrotière situé dans la municipalité de Deschambault, comté de Portneuf. Le Moulin fut classé monument historique par le ministère des Affaires culturelles du Gouvernement du Québec (MAC) à la fin de l’année 1975 soit en même temps que voit le jour la Corporation qui voulait protéger ce bâtiment patrimonial unique. Cette organisation à but non lucratif prit en 1978 le nom de la Corporation du Moulin de la Chevrotière (CMC) . A cette occasion, vint s’ajouter aux objectifs de familiariser la population aux bâtiments historiques et aux arts et métiers traditionnels, ceux de protéger les environnements des moulins et de donner de la formation dans le domaine des arts et métiers traditionnels associés à l’habitation. Furent donc aussi inscrit aux lettres patentes supplémentaires la volonté d’agir comme maître d’œuvre et entrepreneur général dans le projet de restauration des bâtiments. Les biens historiques du site de la Chevrotière ont été acquis et restaurés grâce aux subventions du Gouvernement du Québec. La propriété de ces biens a été léguée à la Municipalité de Deschambault et la gestion a été confiée à la CMC.
L’important projet de restauration, de conservation et de mise en valeur des moulins situés dans l’anse constituée par l’ancien chemin du Roy et la route 138 à l’extrémité ouest de la municipalité de Deschambault, se réalisa de 1978 à 1982. Le Moulin de la Chevrotière (1802) ainsi que la Forge (1767) située à proximité sont des bâtiments qui témoignent de l’époque seigneuriale. Le Moulin et la Forge furent restaurés grâce à de généreuses subventions du ministère des affaires culturelles du Québec (MAC) respectivement en 1978 et 1982. De la formation en restauration a été donnée pendant toute la durée des travaux. Au début des années 1980, la CMC dispensa de la formation pour les métiers du bois et de la forge. En collaboration avec la commission scolaire régionale Tardivel (comté de Portneuf), la formation se structure et des cours en menuiserie de restauration et de ferronnerie d’art firent leur apparition à la carte des enseignements de niveau secondaire. En 1985, une nouvelle politique de formation des artisans fut votée et l’implantation d’une nouvelle structure nationale pour la formation des artisans fut confiée à des agents culturels oeuvrant sous l’autorité des deux centres désignés pour desservir le territoire, soit le College de Limoilou (Cégep de la région de Québec) et le Cégep du Vieux Montréal.
Déjà en 1985, les bâtiments et les équipements à Deschambault ne suffisaient plus à la demande. La même année du lancement de la nouvelle politique nationale, le MAC reconnu le College de Limoilou et ses agents culturels le besoin de construire à proximité des ateliers du Moulin de la Chevrotière un nouveau centre de formation pour les métiers du bois.
Une école atelier hautement perfectionnée fut donc construite en 1986 pour y dispenser des cours en ébénisterie et en formation des métiers d’art de niveau collégial (DEC en métiers d’arts) à Deschambault. Le nouveau bâtiment érigé à proximité du Moulin fut officiellement annoncé par le MAC le 10 septembre 1985. Le MAC accorda une subvention de 508 800$ à la CMC dans le cadre de son programme d’aide aux équipements culturels pour la construction de l’école qui devient opérationnelle en 1987. La CMC devenait donc un lieu qui dispensait un enseignement collégial spécialisé et également un lieu de recherche et d’animation sur les métiers d’arts.
L’accréditation en 1985 de la CMC comme école atelier en métiers d’art par le Centre de formation et de consultation en métiers d’art (CFCMA), filiale du College de Limoilou spécialement créée par la nouvelle politique de formation des artisans, donna accès à un programme du MAC pour le financement de ses opérations (versement annuel de 75 000$).
L’implantation du plan national de formation des artisans de niveau technique et collégial força la CMC a couper les liens avec la Commission scolaire régionale Tardivel qui gérait des formations de niveau secondaire. Prise dans un nouveau contexte administratif et pédagogique qui semblait favoriser la centralisation dans les grands centres comme Québec, la CMC connu ses premières difficultés. La clientèle régulière tarda à s’inscrire et c’est au début de l’année 1989 que s’annonçait un cours régulier de formation initiale en ébénisterie. À quelques jours du démarrage de la session, une offre de sous-traitance de la formation fut présentée à la CMC avec la condition qu’elle fut prescrite à Québec. La CMC n’avait pas d’autres choix que d’accepter cette sous-traitance a Québec (a l’école Wilbrod-Bhérer) même si elle impliquait l’apport de ressources supplémentaires.
Néanmoins, pendant cette période, la CMC offrait un accès a une main-d’œuvre qualifiée en menuiserie de restauration et en ferronnerie d’art (forge), une formation et un perfectionnement de la main-d’œuvre, un centre de référence et documentation, un forum entre gens de métiers pour la promotion des métiers et la conservation du patrimoine mobilier et immobilier.
De plus, malgré le contexte des plus difficiles qu’impliquent les exigences du CFCMA, la CMC s’engage à l’été 1990, à appliquer un plan de redressement grâce aux contributions de Emploi et Immigration Canada (EIC) pour la formation de la main-d’œuvre et au MAC qui maintient sa contribution au financement d’école atelier. Ainsi, en plus d’assumer son mandat de prescrite et gérer les deux premières années du programme collégial de formation professionnelle en ébénisterie au programme de DES en métiers d’art dont Québec, la CMC pu maintenir son implication dans la protection du site de La Chevrotiere menacé par un projet de développement résidentiel sans réglementation municipale adéquate. De plus, elle s’affirma comme gestionnaire efficace des bâtiments, et profita de toutes les opportunités financières pour prescrire deux cours de perfectionnement aux artisans. La CMC prit également la décision de déménager son centre administratif a l’école d’ébénisterie et de développer sa compréhension de l’histoire du site par l’investissement dans la recherche. Aussi, elle continua d’assumer l’accueil touristique estival par une exposition originale. Les visiteurs ont accès a la forge et a des salles d’expositions dans le grand moulin. Les thèmes des expositions variaient selon les activités de la CMC et celles des autres occupants du moulin. Enfin, elle intégra l’informatique à la plupart de ses systèmes de gestion, renforcit la participation des spécialistes du métier au conseil d’administration et administra l’entreprise avec une rigueur et une transparence sans précédent.
A l’été 1991, la CMC était prête à acquiescer à nouveau aux attentes du College de Limoilou et à implanter à Québec une organisation permanente pour assumer la sous-traitance des trois années du programme, conservant à Deschambault les mandats de recherche et d’animation dans les métiers. Mais le CFCMA et le College de Limoilou mirent fin à l’accréditation de l’école atelier de la CMC. Comme subvention d’adieu, le MAC livra à la CMC la somme de 40 000$ pour le fonctionnement de l’entreprise avec la consigne de réorienter ses activités. Les subventions récurrentes de 75 000$ du MAC pour les écoles ateliers accréditées cessèrent de parvenir à la CMC qui perdit donc ses contrats de formation en ébénisterie.
Entre temps, la location des locaux par l’administration de l’aluminerie Lauralco, nouvellement implantée dans la Municipalité de Deschambault, permis à la CMC de subsister pendant près de deux ans. La compagnie Lauralco resta à la CMC de juillet 1990 à mai 1992.
Mais à la suite d’un colloque tenu en mars 1992, l’avenir de la CMC semblait encore très incertain. C’est dans cette optique que son directeur général de l’époque, M. Pierre Leclerc, convia la Municipalité de Deschambault, le MAC, les représentants politiques des deux gouvernements (fédéral et provincial), les organismes régionaux en matière de tourisme, de culture, de patrimoine et d’éducation, quelques organismes locaux et les membres de la CMC à cet important colloque dont l’objectif était de faire ressortir les attentes du milieu et les implications respectives des bénéficiaires du site le La Chevrotière.
Plusieurs idées ont été émises au colloque d’orientation de mars, dont celle de transformer le Moulin en centre culturel pour l’ouest du comté. La volonté des dirigeants de la CMC, était que le Moulin conserve son statut de centre de transmission des savoirs traditionnels, d’animation du patrimoine et de la culture. Donc, de mieux utiliser et exploiter les biens patrimoniaux de l’ensemble du site de La Chevrotière.
En août 1992, malgré la tenue du colloque, la descente aux enfers se poursuivit pour les administrateurs de la CMC acculée à la fermeture. Une demande de subvention de 102 000$ présentée au MAC s’avéra négative. Le MAC avait investit à lui seul deux millions de dollars depuis la rénovation de l’édifice en 1978. La CMC se retrouvait gestionnaire de tout un ensemble de bâtiments dont l’occupation était plutôt incertaine. Seul la contribution locative de la Commission scolaire régionale Tardivel pour son occupation des combles du Moulin au début de l’année 1992 amenait de faibles revenus à la CMC. La CMC était donc dans une situation des plus précaires et devait prendre tous les moyens pour démarrer une autre phase de son histoire.
Puis la CMC devient en 1997-1998 l’Association du patrimoine de Deschambault (lettres patentes = changement de nom, de mission, ?). Le Gouvernement accepte de financer (vers 1996-1997) un seul organisme de patrimoine par municipalité et la Société du vieux presbytère de Deschambault et la CMC se fusionnent (1997-1998) et deviennent l’Association du Patrimoine de Deschambault et cette dernière gère donc le site du Moulin et le vieux presbytère. Maintenant Corporation Patrimoine Culture Deschambault-Grondines.
Pour plus d’informations, voir le document suivant :
LECLERC, Pierre. Informations et réflexions sur la réorientation des activités de la Corporation du Moulin de La Chevrotiere. Documentation du travail pour le colloque d’orientation tenu le 21 mars 1992, (classé dans la série 1, chemise Procès-verbaux, daté de mars 1992).
Le Club Richelieu de Donnacona a été fondé le 26 septembre 1962. Monsieur Claude Verret, ancien président du Club Richelieu de Sainte-Marie-de-Beauce et monsieur Gaston Gaudreault, pharmacien de Donnacona en ont eu l’idée. La première réunion du Club s’est tenue le 14 septembre 1962, le premier bureau de direction est élu. Les lettres patentes sont accordées le 15 mai 1964.
Le Club Richelieu est une société francophone internationale, fondée a Ottawa en 1944. Le Club Richelieu assume une présence régionale, nationale et internationale. Le nom Richelieu choisi par hasard au début, fut par la suite, adopté en raison de l’analogie entre l’œuvre naissante de la Société et celle de la « Maison Richelieu », fondée à Québec au XVIIe siècle par la duchesse d’Aiguillon a la demande et aux frais du Cardinal Richelieu pour répondre aux besoins des enfants déshérités et aux orphelins des soldats et colons de la Nouvelle-France. La maison Richelieu est connue aujourd’hui sous le nom de l’Hôtel-Dieu de Québec1.
Les buts du Club Richelieu sont : l’épanouissement personnel, les œuvres humanitaires et culturelles et la promotion de la francophonie. Sa devise « Paix et Fraternité » inspire toutes les personnes de bonne volonté et tout spécialement lorsqu’elles participent aux œuvres du Richelieu International.
Les œuvres du Club Richelieu de Donnacona ont été dédiées à l’enfance malheureuse d’abord, puis a l’enfance et a la jeunesse. Ils offraient des dons aux Scouts et Guides, compétitions de patinage artistique, aux tournois de hockey, etc.
Le Club Richelieu de Donnacona cesse ses activités en 1996. Toutefois, il existe encore plusieurs clubs au Québec.
Le Cercle des fermières de Deschambault a été fondé en 1924. Les premiers Cercles des fermières ont été fondés en 1915 par Alphonse Désilets et Georges Bouchard. On adopte alors les premiers statuts et règlements stipulant que les CFQ relèvent du ministère de l’Agriculture. Monsieur Alphonse Désilets en sera le premier directeur, appuyé de Mlle Anne-Marie Vaillancourt qui lui succédera en 1929.
Dans les années 1930, crise oblige, les membres des CFQ se servent des connaissances artisanales acquises au sein des Cercles pour faire du neuf avec du vieux. Mais elles mettent aussi leur créativité a contribution et donnent ainsi un nouvel essor a l’artisanat québécois. D’ailleurs, la conservation et la transmission du patrimoine artisanal constituent encore, avec l’amélioration des conditions de vie de la femme et de la famille, la raison d’être des CFQ.
En 1940, alors que les Québécoises obtiennent le droit de vote, s’enclenche une période déterminante pour les CFQ : l’organisation des Cercles en fédération. Il y a alors 28 000 membres et 645 Cercles. Cependant, la constitution de ces instances intermédiaires sur la base des fédérations agronomiques plutôt que selon les subdivisions diocésaines soulève l’ire du clergé qui crée, en 1945, une association concurrente : l’Union catholique des Fermières. L’objectif avoué de l’entreprise est de sonner le glas des CFQ.
Puis, progressivement, l’idée d’incorporer les CFQ et de doter l’Association d’une charte bien a elle fait son chemin. C’est chose faite le 22 mai 1968.
En 1978, les CFQ publient le premier d’une longue série de livres de recette : Les Recettes des Fermières du Québec. Il y aura aussi La Table en fête, en 1987, puis les cinq volumes Qu’est-ce qu’on mange ?, a partir de 1989. Puis, a partir de 1990, l’Association aura se revue officielle, L’Actuel, qui se féminisera en L’Actuelle cinq ans plus tard.
Au tournant des années 1980, les CFQ connaissent leur apogée avec environ 850 Cercles et 75 000 membres. C’est pourquoi, qu’en 1988, l’Association de dote d’un Siège social, a Longueuil, ou s’affaire deux employées permanentes.
Autrefois a vocation essentiellement agricole, le Cercle devient une véritable école de vie, avec des cours touchant à tous les horizons, de l’artisanat a la santé, en passant par les communications et l’administration.
En route vers leur centenaire, les CFQ évoluent comme ils l’ont toujours fait, dans un heureux mélange d’ouverture d’esprit et de valeurs sures.
La cueillette de données est en cours.
Le Club de l’Age d’Or de Deschambault est fondé le 16 novembre 1972. Monsieur le curé Irénée Tessier, secondé par des membres du mouvement des « Femmes chrétiennes » convoquent les paroissiens de cinquante ans et plus pour une rencontre en vue de fournir de l’information pour fonder un Club de l’Age d’Or dans la paroisse de Deschambault. Soixante personnes répondent à l’invitation. Le 23 novembre suivant, une autre rencontre a lieu, cette fois, pour former le comité directeur. Monsieur Rosaire Mayrand assure la première présidence du Club. Le Conseil est formé de huit (8) personnes.
La Société d’histoire de Cap-Santé a été fondée en 1978 dans le cadre du tricentenaire de Cap-Santé pour 1979 et demeure toujours active.
Le Club Lions de Deschambault est une association à but non lucratif incorporée venant en aide aux démunis de la paroisse et des environs. Fondé en 1982, le Club Lions de Deschambault organise des activités pour récolter des fonds afin de venir en aide aux handicapés visuels, à la jeunesse, aux aînés de son patelin.
Cette association est composée d’une trentaine de membres qui se réunissent environ une fois par mois de septembre à juin pour une assemblée et tiennent des activités de levée de fonds et de service.